vendredi 7 août 2009

élection présidentielle antcipée au Gabon


Analyse de jean steeve Doumbeneny


QUI SERA LE PROCHAIN LOCATAIRE DU PALAIS DU BORD DE MER?



Le somptueux palais en marbre du bord de mer, réfectionné à coup de milliards il y a quelques années connaîtra son nouvel occupant au soir du 30 août prochain. Date à laquelle les Gabonais éliront le quatrième président de leur Histoire mais surtout le successeur du très charismatique défunt président Omar Bongo Ondimba. Quelques années auparavant, l’annonce par le gouvernement du lancement des travaux de réfection du palais présidentiel apparut aux yeux de nombre de gabonais comme un signe de mauvais augure. On pouvait en effet entendre çà et là qu’Omar Bongo, qui pour la circonstance avait élu domicile dans sa villa de la sablière, préparait un palais neuf à son successeur. L’histoire on peut le dire leur donnera raison un fameux 08 juin 2009 lorsqu’un communiqué signé Jean Eyeghé Ndong, premier ministre d’alors vint corroborer le présage en annonçant la mort du « boss » à Barcelone des suites d’une crise cardiaque.


Mais de quel successeur s’agissait-il ? Le « vieux » avait-il choisi un dauphin ? Tout porte à croire que non. La présidente intérimaire, Rose Francine Rogombé va du reste, dans une interview accordée à Rfi abordé dans ce sens en avançant qu’ « il ne nous a pas laissé un nom », faisant allusion au défunt président. Les luttes intestines au sein du parti au pouvoir (PDG) et les candidatures en indépendant de nombre de cadres de cette formation politique à la présidentielle du 30 août prochain étaye on ne peut mieux la thèse selon laquelle feu Omar Bongo Ondimba, par ailleurs président fondateur du PDG n’aurait choisi personne pour lui succéder. Mieux, il n’aurait pas eu le temps de le faire, la faucheuse l’ayant pris au dépourvu. La succession qui naguère alimentait les débats souterrains au palais du bord de mer est dorénavant ouverte. On peut désormais en parler ouvertement sans être inquiété, l’heure étant opportune. Ce qui n’était pas possible du vivant du patriarche car la seule évocation de ce qui jusque là était considéré comme un tabou, le faisait sortir de ses gonds. Tous ce qui s’y risquaient étaient en butte à ses foudres et se le mettaient de facto à dos. L’évocation de la succession d’Omar bongo sous Omar Bongo, relevait donc de la témérité.


De toute façon la problématique de la succession d’Omar Bongo n’est plus ou presque d’actualité, du moins au sein de son parti le PDG. En effet le nom du candidat qui défendra les couleurs de cette importante formation politique est connu depuis près de deux semaines. Sans surprise aucune, c’est sur le fils du défunt président, Ali Ben Bongo Ondimba que le dévolu du parti a été jeté par consensus. Choix très controversé par certains hiérarques du parti au pouvoir qui ont dénoncé la manière dont le candidat a été choisi et le non respect des statuts du parti .Entre autres pédégistes à avoir fustigé ce choix, il y a deux barons de cette formation politique et non des moindres .Il s’agit du premier ministre démissionnaire Jean Eyeghé Ndong et de son ancien ministre des mines Casimir Oye Mba qui pour traduire en acte leur mécontentement , Claquent la porte du PDG et se présentent en indépendant. Rappelons que les concernés étaient en lice avec une huitaine d’autres candidats à la candidature du parti démocratique gabonais qui on le sait n’a retenu aucun d’eux.


C’est donc une élection aux allures de « tous contre Ali »qui se profile à l’horizon. Tous contre Ali mais à condition d’y aller en ordre dispersé .Le paradoxe est grand. D’autant plus grand que André Mba Obame, ancien ministre de l’intérieur lui aussi démissionne du PDG et se présente en indépendant contre son « frère » de toujours au mépris d’une amitié vielle d’au moins vingt cinq ans .Serait-ce une imposture ? L’avenir nous le dira .Mais nous savons au moins que ce mot, «imposture » servit entre autres de titre à un ouvrage écrit par ce dernier (réponse à une imposture) pour dénoncer ce qu’il qualifiait alors de traitrise du désormais opposant Zacharie Myboto lorsque celui-ci se présenta au scrutin présidentiel de 2005 après être parti quatre ans plus tôt du PDG avec fracas.


Les prétendants au poste sont nombreux. La Cour constitutionnelle a à ce jour avalisé 23 candidatures. Jamais une élection présidentielle n’a suscité autant d’engouement et d’intérêt pour les Gabonais. Nonobstant quelques candidatures folkloriques, nombreux sont ceux qui croient réellement en leurs chance de l’emporter face au candidat du parti au pouvoir. On les trouve aussi bien parmi les démissionnaires du PDG, dans ce qu’on pourrait aujourd’hui qualifier de défunte majorité présidentielle que dans l’opposition. Quelles sont donc leurs chances ? Sur quoi comptent-ils ?


Parmi les démissionnaires du parti démocratique gabonais, l’un des plus charismatiques et des plus populaires est sans nul doute l’ancien ministre des mines Casimir Oye Mba. C’est le plus expérimenté de tous. Premier chef du gouvernement gabonais de l’ère démocratique après un brillant passage de douze ans à la BEAC (Banque des Etats De l’Afrique Centrale) cet éminent économiste a passé pas moins de 19 ans en continu dans les différents gouvernements depuis 90.Outre le poste de premier ministre qu’il a occupé pendant près de quatre ans, Casimir Oye Mba a géré des portefeuilles stratégiques tel que celui des Affaires étrangères, de la planification et avant sa démission du gouvernement celui des mines et du pétrole. Fort de ce parcours, ce fang (ethnie majoritaire au Gabon à proportion de 40%) de 67 ans jouit d’un grand respect tant dans le gouvernement que dans le parti. Selon certains dires, il aurait même été le véritable candidat choisi par le fameux consensus du PDG. Rigoureux et très admiré, notamment par la gent féminine pour son élégance physique, « Cam la class » comme l’appellent affectueusement les Gabonais jouera un rôle crucial dans cette élection.


Jean Eyeghe Ndong le premier ministre sortant n’est pas en reste. Ce natif du quartier Kembo (quartier du 2e arrondissement de Libreville) comme il aime à le rappeler s’est au fil du temps attiré la sympathie des Gabonais par son franc parlé .Très populaire dans le 2e arrondissement de Libreville dont il est du reste l’élu à l’assemblée nationale, il ne s’était pas fait prier pour le démontrer en infligeant une déconvenue électorale à l’ex opposant farouche,Mba Abessole lors du scrutin législatif de 2006.Mais il faut rappeler que sa popularité est relative et s’est réellement forgée ces deux dernières années. Ce fut en effet très difficile pour lui de trouver ses marques à la tête du gouvernement après son saut spectaculaire de ministre délégué au finance à premier ministre. Cette nomination avait surpris plus d’un, mais en partie, lorsqu’on sait que feu Omar Bongo Ondimba était passé maître dans l’art de la surprise. Peu charismatique à l’époque, il a eu toutes les peines du monde à se faire véritablement entendre au sein du gouvernement dont il avait la direction. Jean Eyeghe Ndong est par ailleurs de la famille Léon Mba, père de la nation gabonaise. Il ne s’en cache d’ailleurs pas et ne manque plus depuis un certain temps les occasions de dire haut et fort qu’il est le « petit frère » du père de l’indépendance. Peut être voit-il en cela un avantage concurrentiel.


Le troisième homme de cette première série est André Mba Obame. La candidature en indépendant de l’enfant terrible du parti (PDG) est assurément celle qui fait couler le plus d’encre et de salive. Ami de longue date d’Ali Bongo candidat investi par le PDG, André Mba Obame était incontestablement une des figures de proue du courant des Rénovateurs au sein du parti au pouvoir, il en était le maître à penser. Dans une interview sur France24, l’ancien ministre de l’intérieur a dit s’être présenté en réponse au manque de légalité qui a prévalu lors du choix du candidat PDG. Il se revendique par ailleurs comme tant d’autre héritier politique du défunt président Bongo tout en signifiant qu’Ali bongo reste son « frère ».L’homme est franchement impopulaire. Il misera surement sur un matraquage médiatique autour de sa campagne en utilisant TV+, première chaine de télévision privé au Gabon, organe de presse qui lui est proche. Rappelons que cette chaine de télévision avait fait une couverture extraordinaire de la campagne d’Omar Bongo à la présidentielle de 2005, retransmettant en direct tous les meetings du candidat à travers le pays. Mba Obame pourrais s’en inspirer. A moins que ses anciens camarades du parti au pouvoir n’entravent cette entreprise. La très célèbre radio « soleil » du père Paul Mba Abessole n’avait-elle pas cessé d’émettre au plus fort de la contestation des résultats de l’élection présidentielle de 1993, après avoir reçu la visite d’hommes en treillis ? Ce scénario n’est pas souhaitable.


Dans les rangs de l’ex majorité présidentielle, deux candidats se sont déclarés. Il s’agit de Pierre Claver Maganga Moussavou et de Paul Mba Abessole. Le premier cité n’a réellement jamais constitué un obstacle majeur dans une élection présidentielle. Mais sa présence sur l’échiquier politique gabonais est non négligeable. Pour le second, on pourrait au regard de ce qu’il est politiquement devenu, dire qu’il se jette dans la course par instinct de survie politique. En effet l’opposant le plus coriace qu’Omar Bongo ait jamais connu souffre désormais d’une impopularité avérée à travers le pays du fait de son flirt avec le pouvoir. Il s’arc-boutera assurément sur les nostalgiques de sa gloire de 93.Mais parmi les nostalgiques de cette époque, nombreux sont ceux qui lui en veulent pour avoir perdu qui un parent, qui un ami…au nom de la sacro-sainte alternance dont il était alors l’incarnation. A son très célèbre slogan d’antan « hôpital cadeau, école cadeau » s’ajoute désormais « un toit pour tous ».

Dans les rangs de l’opposition, deux principaux candidats donneront du fil à retordre au candidat du parti au pouvoir. Il s’agit de Pierre Mamboundou et de Zacharie Myboto. Le premier cité est sans conteste le candidat le plus populaire des 23 en lice. Pierre Mamboundou est en effet depuis l’élection présidentielle de 1998 le principal challenger du parti au pouvoir. Très proche du populo, il à l’avantage de n’avoir jamais participé à la gestion des affaires de l’Etat au plus haut niveau, comme c’est le cas pour les précédents. Mais sa popularité a quelque peu été écornée ces derniers temps en raison de la fameuse affaire dite « des 11 milliards » destinés aux travaux de la ville de Ndéndé dont il est en outre l’élu à l’Assemblée nationale. On reproche également à la coalition dont il est le candidat de n’être composée que de « sudistes ».En outre la présence à ses côtés des personnalités telles que Me louis Gaston Mayila (ex baron du régime) est très mal interprétée et fâche une frange de son électorat .Mais « Piero » est déterminé, pour lui le palais du bord de mer n’aura jamais été aussi proche.

Zacharie Myboto pourrait avoir le même sentiment. Le président de l’UGDD (union gabonaise pour la démocratie et le développement) est en effet depuis son fracassant départ du PDG en 2001, une des personnalités les plus influentes de l’opposition dite radicale au Gabon. En seulement quelque cinq ans d’existence, son parti a gagné du terrain sur l'échiquier politique national. Le précédent scrutin local en n’est l’illustration. L’UGDD est en effet, à l’issue de cette élection arrivée en deuxième position après le PDG, engrangeant près de 300 conseillers à travers le pays. Fait souvent homis, le président de l’UGDD est l’unique candidat de poids issu de l’ethnie Ndzebi (un des trois groupes ethniques les plus important du pays) en course dans cette bataille électorale. C’est une donnée qui pourrait jouer en sa faveur dans cette élection où l’on note une forte propension au repli identitaire.


Ali Bongo qui a l’avantage d’être le candidat du parti au pouvoir devra donc faire face à tous ces dinosaures de la scène politique gabonaise. Pour compenser sa relative impopularité, l’actuel ministre de la défense qui oscille toujours à démissionné de son poste s’appuiera sur le « monstre » électoral qu’est le PDG, son parti. En dépit de certains départs enregistrés , le PDG reste le parti politique le mieux organiser et le mieux déployé sur toute l’étendue du territoire nationale. On ne saurait vendre sa peau avant de l’avoir tuer. La présence dans ses rangs des vieux routiers de la politique tel que Mboumbou Miyakou et Ntoutoome Emane en dit long. Le PDG telle une équipe de football défendra son titre par tout les moyens .Organise t-on une élection sous nos latitudes pour la perdre ? Cette question trouvera réponse au soir du 30 août prochain.

dimanche 2 août 2009

Election présidentielle anticipée au Gabon:Assemblée générale des casimiriens de Dakar.



LE MJC DEFEND SON CANDIDAT LORS DE SON ASSEMBLEE GENERALE.












Le mouvement des jeunes casimiriens de Dakar a organisé ce samedi sa seconde assemblée générale à l’ENEA .Pendant près de 2h d’horloge, les casimiriens ont tenu à donner les raisons du choix de Casimir Oye Mba comme candidat à la présidentielle gabonaise du 30 août prochain.






Le mouvement des jeunes casimiriens (MJC) du Sénégal, a dans la perspective de la prochaine élection présidentielle au Gabon, tenu sa deuxième assemblée générale ce samedi 01 août dans l’enceinte de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée(ENEA).C’est l’amphithéâtre de cet établissement devenu un lieu stratégique pour toutes les rencontres de la communauté gabonaise qui a prêter son cadre à l’assemblée. Pas moins de trente personnes étaient présentes à la réunion qui a axée son ordre du jour autour de trois points essentiels à savoir, la définition du contexte de l’élection, la présentation du MJC partant celle de leur candidat et la mise en place des sections et cellules.


Pendant près de 2h d’horloge, les jeunes casimiriens ont échangé avec l’assistance, qui par des questions pertinentes à bien voulu connaître les motivations du candidat Casimir Oye Mba et ce qu’il entend apporter aux Gabonais une fois à la magistrature suprême. C’est au travers d’un exposé très explicatif que les casimiriens ont présenté les atouts de leur « champion », évoquant entre autres, sa compétence ; sa rigueur ; son expérience ; sa probité ; et sa capacité à fédérer.


La réunion a été rythmée par des interventions sporadiques à l’instar de celle d’un jeune participant qui a tenu à savoir si la candidature de Casimir Oye Mba n’était pas une réponse à « l’égoïsme » dont il aurait été victime au sein de son ex parti le PDG (sic).Rappelons que le concerné était candidat à la candidature du parti démocratique gabonais (parti au pouvoir),duquel il a démissionné après qu’il n’eut été retenu comme porte étendard de cette formation politique à la présidentielle anticipée du 30 août prochain.


Cette assemblée générale a également été l’occasion de choisir des volontaires pour la coordination des diverses sections et cellules créées pour la circonstance dans la ville de Dakar. Notons que le mouvement des jeunes casimiriens est un mouvement de soutien à la candidature de Casimir Oye Mba né au lendemain de sa démission du PDG .Il est par ailleurs, le premier mouvement à avoir appelé à la candidature de l’ex ministre des mines depuis Dakar, à la faveur d’une conférence de presse dans un hôtel de la place. Le MJC est à ce jour présent dans près d’une dizaine de pays à travers le monde.


La réunion a pris fin autour de 19h, dans une ambiance bon enfant sur une importante communication relative à l’éventuelle arrivée du candidat Oye Mba à Dakar, dans le courant de la semaine.


source photo:www.gaboneco.com

lundi 27 juillet 2009


LE CALVAIRE ESTIVAL DES GABONAIS DE DAKAR !


L’approche de l’été à Dakar fait frémir plus d’un Gabonais. Pour cause, la très forte chaleur qui prévaut en cette période de l’année leur est insupportable. Chaque année, ceux qui ne peuvent se rendre au Gabon pour les vacances vivent le supplice de la chaleur, de l’ennui etc.


La communauté gabonaise de Dakar essentiellement composée d’étudiants et de stagiaires, connaît les plus grosses peines du monde pendant la période d’été. Chaque année, dès l’entame des vacances, l’anxiété est au rendez-vous au sein de la communauté. Elle l’est d’autant plus chez les étudiants qui ne peuvent s’octroyer le très onéreux billet Dakar-Libreville (au moins 300000fcfa pour un aller simple), l’Etat gabonais n’accordant à ces derniers un titre de transport estival que tous les trois ans. C’est alors la résignation à la rudesse de l’été sénégalais et son lot d’inconvénients.


Leur premier ennemi en cette période est sans conteste la très forte chaleur qui sévit dès le mois de mai à Dakar. Les Gabonais sont unanimes quant au caractère infernal des étés sénégalais. Cette psychose de la chaleur est du reste véhiculée à tous les nouveaux arrivants en guise de mise en garde chaque début d’année, créant ainsi une atmosphère anxiogène. Cette attitude peut s’expliquer par le fait qu’il est plus difficile pour un individu qui a toujours vécu dans un climat chaud et humide (propre de l’Afrique centrale) où il pleut 9 mois sur 12 de s’adapter à celui d’un pays sahélien comme le Sénégal, réputé sec et chaud. Les Gabonais à l’instar des autres expatriés de l’Afrique centrale résidant au Sénégal, font alors les frais de cette complexité climatique. Les coupures d’eau et d’électricité légions en cette période de l’année, rendent leur martyr encore plus grand. Les factures aux sommes astronomiques ne sont pas en reste, nonobstant le fait que l’électricité et la flotte restent souvent coupées des journées entières.


Leur second ennemi entre autres, et non des moindres, est assurément l’ennui et ses corollaires. Devant la difficulté de trouver un emploi d’été, nombre d’étudiants gabonais flirtent le plus clair de leur temps avec l’oisiveté, lorsqu’ils ne prennent pas tout simplement d’assaut les quelques débits de boissons qui leur sont d’ailleurs, désormais dédiés (Nanis, chez Mendy etc.) ou les différentes belles plages de la capitale sénégalaise qui ne refusent pas du monde en cette période de l’année. Mais ces différentes façons de tuer l’ennui sont peut recommandables, car dispendieuses dans un contexte où les qualités d’économe sont à cultiver. Un étudiant souhaitant s’exprimer sous le couvert le l’anonymat nous affirme que cette période est propice aux unions opportunistes entre filles et garçons. « C’est là une autre façon de tuer l’ennui »nous lance t-il sans être diffus sur la question. Mais nous suivons son regard et comprenons son allusion. Les multiples grossesses enregistrées dès le début de chaque année en disent long à ce sujet.

mardi 12 mai 2009

ici buumiks arborant un tee-shirt"le silence est une vertu",sa nouvelle marque de vêtement.

Bientôt une interview avec la grande pointure du slam gabonais buumiks....
.....restez en notre compagnie sur savandy blog

lundi 11 mai 2009




INTERVIEW :





Avec FRED NTOUTOUME



« Me servir du Sénégal comme tremplin ? Je dirais oui. »





Contrairement à ce que fait la majorité de ses compatriotes après les études (rentrer au Gabon pour chercher un emploi) Fred Ntoutoume, jeune gabonais âgé de 25 ans a décidé de rester au Sénégal pour y travailler. Depuis environ deux ans, il exerce dans une petite entreprise de la place dont il est en partie le créateur. Nous l’avons rencontré le samedi 09 mai pour en savoir plus.

SAVANDY BLOG : Pouvez-vous nous faire une brève présentation de votre personne ?





FRED NTOUTOUME : Merci de l’intérêt que vous portez à ma modeste personne. Pour ce qui est d’une brève présentation, je m’appelle Fred Ntoutoume.Je suis de nationalité gabonaise et je suis au Sénégal depuis près de sept ans. Je suis diplômé de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA) et détenteur d’un Master II en Finance et Banque obtenu à l’université Cheick Anta Diop de Dakar.





Vous êtes présentement employé dans une jeune entreprise qui fait entre autres dans la gestion des risques. Pouvez-vous nous en dire plus ?





Je suis actuellement dans une jeune entreprise, vous faites bien de le préciser .L’entreprise s’appelle OJ FACTOR. C’est une jeune structure qui a été crée par mon concours et celui d’une personne plus expérimentée qui assure à ce jour les fonctions de Directeur Générale. Cette personne n’est autre que M. Octave Jokung Ngena. Notre entreprise travaille effectivement dans la gestion des risques mais plus généralement dans l’accompagnement des entreprises en ce qui concerne la prise en charge de leurs processus de production.





Qu’est -ce qui vous a réellement motivé à travailler au Sénégal, lorsqu’on sait que nombre de vos compatriotes auraient,une fois leur diplôme en mains ,préférés rentrer au Gabon pour postuler un emploi sans doute mieux rémunéré ?





Alors la question est plutôt complexe. (Silence) On va dire que c’est déjà une volonté personnelle. C’est un défi que je me suis lancé pendant mes études. Celui de créer ou de participer à la création d’une entreprise et de voir comment ça fonctionne. Il faut rappeler que pendant mon passage à l’ENEA , j’étais très intéressé par les matières qui relevaient de ce champ là, c'est-à-dire la création d’entreprises .Ce qui fait qu’à la fin de mon premier cursus,celui de l’ENEA j’entends,j’ai eu la chance de faire la connaissance d’un monsieur. M. Jokung dont je vous parlais tantôt. L’occasion faisant le larron, il souhaitait crée une entreprise en Afrique. Il faut rappeler qu’il n’y réside pas. Je lui est donc proposé un plan d’affaires qu’il a agrée et financé.





Quelles sont plus précisément les raisons qui vous ont amené à rester au Sénégal





Justement j’en venais. Donc les raisons pour lesquelles je suis resté au Sénégal relèvent déjà d’un concours de circonstance, on va le dire comme çà. Mais aussi d’une volonté personnelle d’évoluer dans une entreprise montée personnellement ou en association avec d’autres personnes.





Quelle est votre position dans l’entreprise à ce jour ?





Alors sur mon contrat, je suis Directeur exécutif, responsable du risque management.

Est-ce que en tant que non Sénégalais, vous rencontrez des difficultés particulières dans l'exercice de votre travail au quotidien ?





Non. (Silence) Oui et non. Oui dans la mesure où nous arrivons à peine comme toutes jeunes entreprises qui travaille dans le conseil. C'est-à-dire dans la commercialisation d’un service intellectuelle, on va le dire de cette manière d’autant que le produit n’est pas tangible. Comme toute entreprises qui fait dans ce secteur, le réseau relationnel occupe une place importante dans le business model.





Qu’est-ce que c’est le business model ?





C’est notre façon à nous de gagner de l’argent. Si vous voulez c’est le model d’organisation qu’une entreprise adopte pour gagner de l’argent. Je disais donc que pour nous autres non Sénégalais ,effectivement il est très difficile de convaincre dans la mesure où on n’est pas forcément intégré dans les réseaux locaux.





Pour ce qui est du non ?





Non parce que en réalité c’est un milieu où on ne parle pas beaucoup Wolof. Donc où on est pas réellement amener à utiliser la langue locale pour communiquer. Tout se passe en Français. De plus c’est aussi un milieu où on rencontre pas mal d’expatrié, de Sénégalais rompus aux affaires et ayant beaucoup voyagés. Donc oui et non mais c’est jouable.





Après vous avoir attentivement écouté nous comprenons aisément que vous êtes un jeune ambitieux. Quel est donc votre secret ? Si secret il y a bien sûr.





(Rire) eh bien, je ne sais plus quel penseur disait que « si on a pas de rêves on a rien ». Donc je suis de ceux qui pensent que les jeunes africains devraient oser, devraient avoir des objectifs volontaristes de sorte que nous puissions relever les défis qui se présentent à notre continent. Je suis donc de ceux qui pensent que celui qui n’a pas de rêves n’a rien





Vous êtes sans conteste un jeune plein d’ambitions et votre détermination est propre à faire des émules. Quels conseils pourriez-vous prodiguer à tous ces jeunes qui aimeraient être dans le même sillage que vous?















Le conseil que je pourrais donner en particulier aux jeunes est le suivant : permettez moi de paraphraser le Président sénégalais qui disait qu’ « il faut travailler, toujours travailler, encore travailler ». Je ne sais pas si je rends ses propos in extenso mais c’est quelque chose dans ce sens. Ceci pour dire que le seul secret c’est le travail .Il faut aussi avoir le discernement et savoir saisir les opportunités.





Vous travaillez au Sénégal depuis près de deux ans. Le Sénégal pour vous est un tremplin, pour plus tard aller ailleurs, ou vous ambitionnez vous y fixer pour longtemps ?





Alors j’ai coutume de dire que je me prépare à travailler à l’internationale. Je peux travailler à l’extérieur du Gabon mon pays et participer à son développement .Me servir du Sénégal comme tremplin ? Je dirais oui. Je pense d’ailleurs que travailler à l’internationale n’est pas un handicap.


Propos recueillis à Dakar par Jean Steeve.C. Doumbeneny source photo/www.ntoutoume.fr.gd











dimanche 3 mai 2009

Environnement



la Médina,sanctuaire de l'insalubrité.

Le quartier Médina, un des plus grands de Dakar croupit sous une insalubrité indescriptible. Ses différentes artères ressemblent à des décharges publiques où toutes sortes d’ordures ont droit de cité.


La Médina est sans nul doute un des quartiers les plus insalubres de la ville de Dakar. En parcourant les différentes artères de cette partie de la capitale, on peut aisément comprendre que les tas d’immondices, les crottes d’animaux et les eaux usées sont le lot quotidien des Médinois.

Au marché de Tilen situé au cœur de ce grand quartier, le degré d’insalubrité est des plus choquants. Là-bas, les produits qui n’ont pas trouvé payeur et les déchets d’aliments constituent le gros des ordures. Cela est perceptible dès l’entrée du marché. Les bacs à ordures débordent et sont souvent ensevelis par des montagnes d’immondices qui se forment à mesure que les heures passent. La puanteur qui s’en dégage est insupportable. Les nuages de mouches qui s’y forment en sont la preuve éloquente. Pourtant cette promiscuité ne semble en rien déranger les commerçants de poisson, d’œufs et de tomate qui vaquent en toute quiétude à leurs activités, dans cette atmosphère infecte.

A quelques pas de là, en remontant vers l’angle 15 de la rue 20, se dresse un tas d’ordure qui culmine à environ un mètre soixante .Il est essentiellement composé d’aliments décomposés. On peut distinguer dans ce mélange puant, entre autres des tomates, des œufs, des pastèques et des pommes de terre en état de putréfaction avancé. A la rue vingt, entre les angles 14 et 16, le constat est quasiment identique. Ici, les commerces anarchiques de riz, de maïs et d’orange qui se développent sur les trottoirs ont donnés lieu à des poubelles improvisées. De chaque côté de la chaussée et devant les domiciles, traînent les déchets de ces aliments. A quelques mètres de là, un jeune garçon vient de vider sans être inquiété deux sacs d’ordures ménagères. « Les gens font ce qu’ils veulent ici. C’est une jungle. La municipalité fait des efforts pour rendre ce quartier salubre mais son vrai obstacle c’est la population… » Affirme M. Mamadou habitant du quartier.
Pour ce qui est des eaux usées, la rue 29 remporte la palme d’or .L’on relève la présence des eaux qui remontent des fosses sceptiques formant d’énormes flaques sur la chaussée. Ces eaux noirâtres d’une puanteur insoutenable qui stagnent devant les domiciles polluent non seulement l’atmosphère mais constituent aussi des gîtes pour les larves et autres microbes vecteurs de maladies... Mme Awa qui réside non loin de là affirme que « nos enfants sont tout le temps malades à cause de ces eaux. On doit faire quelque chose pour nous… »En plus d’intensifier le ramassage quotidien des ordures, la municipalité doit mettre en place des politiques de sensibilisation à l’endroit des populations, si elle escompte venir à bout de l’insalubrité dans ce grand quartier populeux qu’est Médina.




Remerciemenrts à Eric Mouele Mouele( étudiant en journalisme au cesti) qui m'a aidé à la rédaction de cet article.


mercredi 29 avril 2009

Social



score sahm le samedi.




le magasin score sahm de Dakar connait une grande affluence le samedi.Ce grand espace commercial situé au coeur du quartier sahm, est un lieu très prisé par les Dakarois, qui y viennent assez souvent pour y faire des emplettes.L 'équipe du savandy blog s'y est rendu ce 25 avril pour le vivre de visu.



L’affluence au supermarché Casino du quartier Sahm est très impressionnante le samedi. Ce grand magasin situé dans les galeries Sahm, au coeur du quartier qui porte le même nom est sans nul doute le centre commercial le plus fréquenté de Dakar. Couramment appelé "score sahm" par les riverains et autres habitués des lieux, ce supermarché connait une affluence particulière chaque samedi. Nous nous y sommes rendus ce 25 avril à 12h pour le vivre de visu.

Déjà dès l'entrée de l'enceinte du centre commercial, on pouvait avoir une idée de l'ambiance qui prévalait à l'intérieur du magasin tant les allées et venus étaient remarquables. Son vaste parking qui s'étend sur plusieurs m2 n'arrivait visiblement plus à contenir toutes ces voitures qui arrivaient les unes après les autres dans un bruit de klaxons assourdissant. Devant l'entrée du magasin se tenait un vigile chargé de réguler la circulation. Celle des taxis en l’occurrence, qui s'y arrêtaient pour y déposer des gens venus faire leurs courses. Sa tâche n'était pas des plus aisée, car au moment où nous rentrions dans le centre commercial,près de six voitures avaient formé un embouteillage devant l'entrée. On pouvait au loin, remarquer par sa gestuelle, qu’il tentait de convaincre le chauffeur à l'origine du bouchon de se hâter. Ce dernier embarquait en effet, sans se presser, les marchandises d'une dame qui apparemment venait de terminer ses emplettes. La première chose qui nous frappe dès notre entrée dans le hall du centre commercial est sans conteste le nombre de personnes et l'atmosphère bruyante qui y règne. La sensation de fraîcheur que nous procure cette salle bien climatisée nous fait d'un seul coup oublier la chaleur qui sévit à l'extérieur. On y voit des gens debout, discutant etc. M. Diop que nous avons interrogé dans le hall nous confie d'ailleurs que « c'est un des rares endroits où je croise assez souvent des amis que j'ai perdus de vue depuis longtemps ». Les huit caisses qui longent le hall étaient toutes prises d'assaut par des clients qui s'empilaient les uns après les autres,formant des files .Les caissières vêtus d'un uniforme marron enregistraient les achats de chaque client l'un après l'autre,esquissant au passage un sourire courtois.

Le magasin était bondé de monde. Les gens allaient et venaient à travers les couloirs qu'offrent les différents rayons. C'était un véritable va-et-vient de chariots qui se heurtaient parfois au détour d'un rayon. On pouvait remarquer une affluence particulière autour de certains rayons tels que ceux réservés aux produits laitiers, à la boucherie et aux pâtisseries. "Je préfère acheter mon pain à Sahm, je trouve que c'est le meilleur " nous informe Mme Awa, après s'être fait servir quatre baguettes au rayon pâtisserie. Non loin de là, un stand a été improvisé pour la promotion du fromage" la vache qui rit". Plusieurs personnes y sont massées. Le magasin offre en effet gratuitement au client, un paquet de fromage, pour deux achetés. Proche de ce stand, un enfant en sanglots supplie sa maman de lui en prendre une. Ce que cette dernière ne fera pas, malgré les cris assourdissants du mioche. Les gens vont et viennent, scrutent les produits, les mettent dans leurs chariots quand ils sont à leur goût et changent de rayons. Le scénario était le même pour tout le monde. " le dimanche est mon véritable jour de repos, alors je profite du samedi pour faire mes achats, car je n'ai pas de temps en semaine " nous confie M.dieng debout près de la caisse, au moment où nous quittions les lieux.


lundi 20 avril 2009

Activité de la jeune chambre internationale de Dakar.



LE GAGNANT DU CONCOURS D‘ELOQUENCE EST CONNU !

Dans le cadre de ses activités annuelles, la jeune chambre internationale de Dakar a organisé un concours d’éloquence ce samedi 18 avril 2009 dans l’enceinte du Centre Culturel Français Léopold Sédar Senghor. Le concours qui a vu la participation de neuf étudiants et jeunes avocats, a été remporté par Me Adama Fall, membre de la jeune chambre internationale.


C’est le jeune avocat Me Adama Fall qui est le champion du concours d’éloquence organisé par la jeune chambre internationale de Dakar pour le compte de cette année. l’enceinte du Centre Culturel Français Léopold Sédar Senghor a servi de cadre à la manifestation qui s'est déroulée ce samedi 18 avril 2009. Après environ trois semaines de préparation et une rude présélection au sortir de laquelle, seuls neuf candidats ont été retenus pour la grande finale, le moment était venu pour ces derniers d’affronter le jury mais surtout le public venu nombreux. C’est en plein air, dans un espace du Centre Culture Français réservé aux spectacles que la cérémonie a eu lieu. Le public assis dans une tribune à moitié pleine n’hésitait pas à manifester son enthousiasme par des cris sous un soleil d’après midi au rendez-vous. Les membres du jury au nombre de cinq et autres invités quant à eux faisaient face au public sur une estrade au bout de laquelle s’élevait une banderole géante frappée du logo de la jeune chambre internationale. Les compétiteurs essentiellement étudiants en journalisme, (au CESTI) en management (ISM) et en Droit sont tour à tour passés devant un public très attentif pour livrer la substance de leur sujet. L’entrée en scène de tout candidat se faisait sous une salve d’applaudissement pendant que la fin de chaque intervention était interdite d’ovations à la demande du jury. Mais cette consigne n’a pas toujours été observée tout au long de la cérémonie, car le public émerveillé par certaines prestations n’a pu résister à l’envie de les interrompre ou à celle de les sanctionner par de vibrantes ovations. Le cas le plus patent aura été celui de la candidate Watara (de nationalité burkinabé), étudiante à l’institut supérieur de management qui par son sujet « la responsabilité sociale des entreprises » a arraché du public un tonner d’applaudissement. Après les différents passages des neuf candidats qui auront disposé à chacun de 7 min pour convaincre les jurés ,le comité d’organisation a longuement tenu le public en haleine avec des rythmes musicaux tout aussi variés. Dans ce même laps de temps, en attendant les résultats, le public a eu droit à une remarquable allocution prononcée par le parrain de l’évènement Me Elie Ousmane Sarr. Il a profité de son intervention pour dire à la jeunesse présente et surtout aux candidats que « l’éloquence doit servir une cause, celle de la vérité ». Le moment tant attendu est intervenu quelque temps après ce discours. Le jury par la voix de son président, le Béninois Marcelo, a rendu sa sentence à 18h30 consacrant le jeune avocat Adama Fall champion du concours d’éloquence pour l’année 2009.ceci dans une atmosphère de joie mêlé de clameurs. Tous les participants au concours seront récompensés mais seuls les deux premiers se tailleront la part du lion, avec une imprimante pour le deuxième et un téléphone portable de grande valeur pour le premier. La manifestation à pris fin à la tombée de la nuit par une collation à laquelle le public et les candidats ont été conviés.

jeudi 2 avril 2009

rencontre entre le cesti et la faculte des sciences.


LES CESTIENS ONT ENCORE PERDU !




Les étudiants du centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), se sont une fois de plus inclinés sur un lourd score de six buts à deux, au cours du match de football qui les opposait à l’équipe de la faculté des sciences le mercredi dernier au stade de l’université Cheick Anta Diop (ucad) de Dakar.


L’
équipe du Cesti n’a pas dérogé à la coutume de se faire battre à chaque fois qu’elle rencontre un adversaire de l’ucad. C’est dans le cadre du tournoi inter établissement de l’université Cheick Anta Diop,que la formation cestienne a été largement dominé sur le score de 6 buts à 0 par les étudiants de la faculté des sciences,ce mercredi 25 mars. Le coup d’envoi de la rencontre a été donné à 15h dans un stade surchauffé par les cris et chants des supporters des deux camps. Les grandes actions ne se feront pas attendre car 5mn plus tard ,sur une action bien menée en milieu de terrain,Mor Fall,attaquants de l’équipe de la faculté des sciences ouvre la marque d’une frappe imparable du pied droit. C’est du reste ce même Mor Fall, qui dès la 12e mn gagne à nouveau son duel face au portier du Cesti Ismaël Keita en ajoutant un 2e but au compteur. Alors qu’on s’achemine vers la fin de la première mi-temps ; Amadou Diongne,le milieu droit des scientifiques vient tromper le malheureux Keita à la 40e mn et inscrit le troisième but .Il inscrira plus tard à la 44e mn le quatrième but de son équipe.

Après une première mi-temps difficile pour l’équipe du Cesti et surtout après une pause qui a permis aux deux équipes de souffler, la rencontre reprend. Le début de la seconde période de jeu est à l’image de la première car dès la 56e mn, sur une longue ouverture de son défenseur central, Madiop Gueye, l’attaquant des scientifiques élimine la défense du Cesti, mal placé et d’un contrôle orienté de la poitrine inscrit le 5e but de la rencontre. Dans un flots de tentatives vaines de l’équipe du Cesti, Maurice Thiaw vient enfoncer le clou en inscrivant le 6e but de la partie .En dépit du nombre de buts encaissés, les joueurs du Cesti ne lâchent pas prise. L’horizon s’éclaircira pour eux dès la 77e mn lorsque Vibriant Asseko sur une superbe frappe trouve les filets du portier de l’équipe adverse,offrant ainsi au Cesti son premier but. 8mn plus tard, le même Vibriant, sur une action individuelle, fait à nouveau vibrer les filet des scientifiques et signe son doublée. Malgré plusieurs offensives et leur détermination à revenir au score, les étudiants en journalisme ne viendront pas à bout de l’équipe de la faculté de sciences. Le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final, qui venait là, consacrer la énième défaite du Cesti face à une équipe de l’université.

dimanche 29 mars 2009

ce que je pense des lois sur la sociéte de l'information au Sénégal



Le Sénégal à l'instar de plusieurs pays à travers le monde,veut faire une entrée remarquable dans les technologies de l'information et de la communication(TIC).Pour réussir son entrée,il se doit de se doter d'une législation adéquate en plus de celle qui existe déja. C 'est dans cette optique que depuis un temps ,six(6) lois sur la société de l'information ont été ratifier dans ce pays.Il faut rappeler que ces lois s'articulent principalement autour d'Internet dont l'utilisation en cette ère de la mondialisation est plus qu'incontournable.Internet est aujourd'hui un vrai phénomène de société,un outil plus qu'indispensable, tant sa présence est manifeste dans tout les secteurs d'activités.Les lois sur la société de l'information se révèlent donc dans ce contexte,comme des régulateurs d'activités sur Internet,mais elles constituent surtout des garde-fous pour d'éventuelles dérives dans son utilisation.




Parmi ces lois nous avons:








  • la loi d'orientation sur la société de l'information qui vise à définir les objectifs et les grandes orientations de la société de l'information au Sénégal.




  • la loi sur la cybercriminalité qui vient à point nommé,parce que l'espace numérique qu'offrent les TIC notamment Internet,est de plus en plus le lieu pour commettre des actes répréhensibles de toute sortes,attentatoires tant aux intérêts des particuliers qu'à ceux de la chose publique.


  • la loi sur la protection des données à caractères personnels ,garantit quant à elle un traitement des données personnelles dans le respect des droits ,des libertés fondamentales et de la dignité des personnes physiques.




  • la loi sur les transactions électroniques vise de façon globale,à favoriser le developpement du commerce par les TIC en posant des règles précises. Elle vise donc, à assurer la sécurité et le cadre juridique nécessaire à l'émergence d'un commerce électrinique fiable au Sénégal.




  • la loi sur la cryptologie assure ,la sécurité et la protection des informations notamment sur Internet pour la confidentialité,l'authentification,l'intégrité et la réputation des données tranmises.

lundi 23 mars 2009

raisons de la création du savandy blog

Mon nom est Doumbeneny Jean Steeve Chyvarol. je suis étudiant au centre d'étude des sciences et techniques de l'information de Dakar. je voudrais à travers ce blog ,parfaire ma plume dans l' écriture journalistique. j'aimerais que les professionnels du journalisme qui y accèderont m'apportent leur expérience par des conseils aussi bien sur la syntaxe que sur les normes d'écriture journalistique . je suis un épris de justice et de démocratie,j'escompte que le présent blog sera un tremplin pour ma future carrière de journaliste africain.

raison de la création du présent blog


j ai créé ce blog dans l'intention de parfaire ma plume à travers les articles qui y seront mis. j'aimerais que les professionnels du journalisme qui le consulteront me guident aussi bien sur la syntaxe que sur l'écriture journalistique.je suis étudiant en journalisme au centre d' études des sciences et techniques de l'information ( cesti) de Dakar.je suis un épris de justice et de démocratie, j'aimerais que ce blog soit un tremplin pour ma carrière de future journaliste africain.