la Médina,sanctuaire de l'insalubrité.
Le quartier Médina, un des plus grands de Dakar croupit sous une insalubrité indescriptible. Ses différentes artères ressemblent à des décharges publiques où toutes sortes d’ordures ont droit de cité.
Le quartier Médina, un des plus grands de Dakar croupit sous une insalubrité indescriptible. Ses différentes artères ressemblent à des décharges publiques où toutes sortes d’ordures ont droit de cité.
La Médina est sans nul doute un des quartiers les plus insalubres de la ville de Dakar. En parcourant les différentes artères de cette partie de la capitale, on peut aisément comprendre que les tas d’immondices, les crottes d’animaux et les eaux usées sont le lot quotidien des Médinois.
Au marché de Tilen situé au cœur de ce grand quartier, le degré d’insalubrité est des plus choquants. Là-bas, les produits qui n’ont pas trouvé payeur et les déchets d’aliments constituent le gros des ordures. Cela est perceptible dès l’entrée du marché. Les bacs à ordures débordent et sont souvent ensevelis par des montagnes d’immondices qui se forment à mesure que les heures passent. La puanteur qui s’en dégage est insupportable. Les nuages de mouches qui s’y forment en sont la preuve éloquente. Pourtant cette promiscuité ne semble en rien déranger les commerçants de poisson, d’œufs et de tomate qui vaquent en toute quiétude à leurs activités, dans cette atmosphère infecte.
A quelques pas de là, en remontant vers l’angle 15 de la rue 20, se dresse un tas d’ordure qui culmine à environ un mètre soixante .Il est essentiellement composé d’aliments décomposés. On peut distinguer dans ce mélange puant, entre autres des tomates, des œufs, des pastèques et des pommes de terre en état de putréfaction avancé. A la rue vingt, entre les angles 14 et 16, le constat est quasiment identique. Ici, les commerces anarchiques de riz, de maïs et d’orange qui se développent sur les trottoirs ont donnés lieu à des poubelles improvisées. De chaque côté de la chaussée et devant les domiciles, traînent les déchets de ces aliments. A quelques mètres de là, un jeune garçon vient de vider sans être inquiété deux sacs d’ordures ménagères. « Les gens font ce qu’ils veulent ici. C’est une jungle. La municipalité fait des efforts pour rendre ce quartier salubre mais son vrai obstacle c’est la population… » Affirme M. Mamadou habitant du quartier.
Pour ce qui est des eaux usées, la rue 29 remporte la palme d’or .L’on relève la présence des eaux qui remontent des fosses sceptiques formant d’énormes flaques sur la chaussée. Ces eaux noirâtres d’une puanteur insoutenable qui stagnent devant les domiciles polluent non seulement l’atmosphère mais constituent aussi des gîtes pour les larves et autres microbes vecteurs de maladies... Mme Awa qui réside non loin de là affirme que « nos enfants sont tout le temps malades à cause de ces eaux. On doit faire quelque chose pour nous… »En plus d’intensifier le ramassage quotidien des ordures, la municipalité doit mettre en place des politiques de sensibilisation à l’endroit des populations, si elle escompte venir à bout de l’insalubrité dans ce grand quartier populeux qu’est Médina.
Au marché de Tilen situé au cœur de ce grand quartier, le degré d’insalubrité est des plus choquants. Là-bas, les produits qui n’ont pas trouvé payeur et les déchets d’aliments constituent le gros des ordures. Cela est perceptible dès l’entrée du marché. Les bacs à ordures débordent et sont souvent ensevelis par des montagnes d’immondices qui se forment à mesure que les heures passent. La puanteur qui s’en dégage est insupportable. Les nuages de mouches qui s’y forment en sont la preuve éloquente. Pourtant cette promiscuité ne semble en rien déranger les commerçants de poisson, d’œufs et de tomate qui vaquent en toute quiétude à leurs activités, dans cette atmosphère infecte.
A quelques pas de là, en remontant vers l’angle 15 de la rue 20, se dresse un tas d’ordure qui culmine à environ un mètre soixante .Il est essentiellement composé d’aliments décomposés. On peut distinguer dans ce mélange puant, entre autres des tomates, des œufs, des pastèques et des pommes de terre en état de putréfaction avancé. A la rue vingt, entre les angles 14 et 16, le constat est quasiment identique. Ici, les commerces anarchiques de riz, de maïs et d’orange qui se développent sur les trottoirs ont donnés lieu à des poubelles improvisées. De chaque côté de la chaussée et devant les domiciles, traînent les déchets de ces aliments. A quelques mètres de là, un jeune garçon vient de vider sans être inquiété deux sacs d’ordures ménagères. « Les gens font ce qu’ils veulent ici. C’est une jungle. La municipalité fait des efforts pour rendre ce quartier salubre mais son vrai obstacle c’est la population… » Affirme M. Mamadou habitant du quartier.
Pour ce qui est des eaux usées, la rue 29 remporte la palme d’or .L’on relève la présence des eaux qui remontent des fosses sceptiques formant d’énormes flaques sur la chaussée. Ces eaux noirâtres d’une puanteur insoutenable qui stagnent devant les domiciles polluent non seulement l’atmosphère mais constituent aussi des gîtes pour les larves et autres microbes vecteurs de maladies... Mme Awa qui réside non loin de là affirme que « nos enfants sont tout le temps malades à cause de ces eaux. On doit faire quelque chose pour nous… »En plus d’intensifier le ramassage quotidien des ordures, la municipalité doit mettre en place des politiques de sensibilisation à l’endroit des populations, si elle escompte venir à bout de l’insalubrité dans ce grand quartier populeux qu’est Médina.
Remerciemenrts à Eric Mouele Mouele( étudiant en journalisme au cesti) qui m'a aidé à la rédaction de cet article.
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